Témoignages d'anciens, en vrac (Chacun reconnaîtra les siens !)
Cyril HAY, Gérant de société, Promotion DCG 2005-2008
Bonjour, je suis Cyril HAY, de la première promotion DCG (sorti de Bergson en 2008).
Après le DCG, j'ai étudié à la fois les possibilités de faire un DSCG ou un master. J'aimais bien les langues étrangères (anglais et espagnol), donc j'avais décidé de ne faire le DSCG que si un des Big4 m'acceptait. Mes demandes ont été refusées car il était encore trop tôt pour ces procédures. J'ai donc passé beaucoup de temps à regarder les masters sur Internet, et j'ai présenté le dossier pour 3 masters :
- Master Management International à Angers
- Master Management International option Echanges avec l'Amérique Latine au Havre, je n'ai découvert qu'après qu'il en existait un à Bayonne.
- Master Sciences du Management à Tours (car j'envisageais de faire ensuite le master Audit et Contrôle des Entreprises Internationales).
J'ai été accepté dans les 3, mais mon premier choix était le Havre, car j'avais le meilleur rapport Gestion/Langues. J'ai été accepté malgré le fait de ne pas avoir fait d'espagnol pendant les 3 ans du DCG. J'ai passé l'été entre le DCG et le master en Espagne pour être prêt.
Mon master était très intéressant, les 3 grandes "sections" étaient l'Eco-Gestion-Droit, les langues (Anglais, Portugais, Espagnol) et la civilisation/ (Anglaise, Amérique Latine, Portugaise).
j'avais un gros avantage dans toutes les matières de Gestion/Economie, par contre en langue tous les autres avaient soit des origines espagnoles ou portugaises ou avaient fait Erasmus en Espagne. Mais en travaillant les langues j'ai vite rattrapé mon retard, surtout que j'avais beaucoup moins de travail dans les matières techniques grâce au DCG. Je ne savais pas du tout parler portugais quand je suis rentré dans ce master, j'ai donc appris petit à petit, même si les cours n'étaient pas très poussés. La civilisation m'a vraiment beaucoup plu, il y avait une très grande analyse derrière, et cela permet de comprendre beaucoup plus facilement l'Amérique Latine.
Dans ce master les français ont 2 stages à faire en Amérique Latine, entre 3 et 6 mois pour chaque. Pour le stage de M1 je voulais continuer sur la voie "comptable". J'avais d'abord cherché en Colombie mais je n'avais pas trouvé, j'ai donc ensuite visé l'Amérique Centrale et les Caraïbes. J'ai eu 2 réponses le même jour, les 2 de KPMG dans la section audit, une en République Dominicaine et l'autre au Nicaragua. J'ai choisi la République Dominicaine. Ce stage était très intéressant au niveau culturel, un peu moins au niveau professionnel, car je n'ai pas eu autant de travail que je l'aurais souhaité. Grâce aux bourses et ma petite indemnité je n'ai rien dépensé pendant ce stage.
La deuxième année de master comprenait beaucoup plus d'analyses, d'études de marché, autant de langues et de matières de gestion, mais il n'y avait plus de civilisation. Je cherchais mon stage au Brésil afin d'améliorer mon portugais vu que je parlais dorénavant très bien l'espagnol, et puisque c'est un marché très important. J'ai trouvé dans le cabinet Orbiz à São Paulo, un cabinet de consulting en commerce international tout petit (nous étions 3 personnes), mais cela m'a permis de prendre une très grosse expérience, et d'être tout prêt de la prise de décison. Le stage a duré 5 mois. J'ai fait beaucoup d'études de marchés et de relationnel. Ca m'a bien plu, et ça m'a surtout permis de trouver mon travail actuel.
En effet, un des clients d'Orbiz était une PME française du secteur de la Gestion Electronique des Documents qui souhaitait s'implanter au Brésil. J'ai fait des rapports pour eux, je les ai rencontrés, et ils ont décidé de m'embaucher! J'avais donc mon travail avant la fin du stage.
J'avais passé 4 épreuves du DSCG en candidat libre en parallèle à mon M1 (dont l'espagnol), et 3 autres en parallèle à mon M2. Je n'ai aucune note éliminatoire, et beaucoup de points d'avance. il ne me reste plus qu'à présenter le rapport de stage.
L'entreprise m'a laissé étudier entre la fin de mon stage et mes épreuves du DSCG, donc j'ai commencé fin Octobre. J'ai été formé à la plateforme sur laquelle sont développés les produits, j'ai connu les différentes solutions que nous avons mises en place, j'ai beaucoup parlé avec le directeur de projet pour parler d'organisation et de stratégie, j'ai connu les manières de travailler au niveau commercial et réalisation de projet, c'était très diversifié! J'ai même été seul en Algérie afin de rencontrer des partenaires et de rencontrer des clients potentiels. Ca s'est très bien passé, donc j'ai acquis une très bonne légitimité par rapport au PDG.
Je suis arrivé au Brésil le 4 Avril pour rencontrer des prospects et finaliser les procédures d'implantation de la filiale. C'est une nouvelle fois très varié, très intéressant, et une fois que la société sera créée, j'obtiendrai mon visa permanent de gérant de la société au Brésil. Si tout se passe bien j'aurai donc un travail exceptionnel de directeur de filiale moins d'un an après la fin de mes études.
Dans le monde actuel il ne faut pas avoir peur d'être mobile, il faut être très ouvert d'esprit, et surtout sauter sur les opportunités qui viennent à nous! On apprend toujours beaucoup des expériences, et encore plus à l'étranger. En y réfléchissant bien, mon ouverture d'esprit me vient en grande partie du cours d'économie de première année de DCG avec M. Rouffineau, où il m'a vraiment fait comprendre comment fonctionne le monde économique et politique. La civilisation en Master a aussi aidé, et le reste vient d'expériences (comme vivre sans eau chaude, et à prendre des douches au seau quand il n'y a pas de pression, comme c'était le cas dans mon appartement en République Dominicaine) !
En résumé, gardez l'esprit ouvert, écoutez ce qui se passe autour de vous, lisez un peu l'actualité, et vous aurez un gros avantage au niveau professionnel!
Cyril Hay
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Sarah POTTIER, Présidente Nationale de l’ANECS (Novembre 2010) - Promotion DECF 2001-2004
"Mon désir d’exercer le métier d’expert-comptable s’est
formulé assez jeune, à l’âge de 13 ans. A partir de ce moment, j’ai cherché quel
était le cursus à suivre pour atteindre cet objectif. Après avoir passé un bac
Scientifique, qui m’a permis d’acquérir un esprit d’analyse, je me suis dirigée
vers la filière dite classique, filière DPECF, DECF et DESCF (remplacés
désormais par le DCG et DSCG). J’ai intégré les classes préparatoires au lycée
Henri Bergson à Angers en 2001 et obtenu le DESCF en février 2007. Cette filière
permet d’aborder toutes les matières utiles pour l’exercice de ce métier :
Droit, Finance, économie, contrôle de gestion, comptabilité, audit, management
des systèmes d’information, langues étrangères… Le métier d’expert-comptable est
un métier diversifié et passionnant car il permet d’aborder tous les aspects de
la vie d’entreprise, l’expert-comptable est aujourd’hui le conseil du chef
d’entreprise et la réforme du DCG-DSCG a permis d’adapter le programme afin
d’être encore mieux préparé à entrer dans cette profession en constante
évolution. Actuellement je suis mémorialiste, j’ai fini mon stage fin 2009 et
prépare les épreuves du DEC. J’ai souhaité m’investir encore plus et participer
à la vie de cette profession. En tant que Présidente Nationale de l’ANECS
(Association Nationale des Experts- Comptables et Commissaires aux Comptes
Stagiaires et des étudiants en comptabilité supérieure), je peux, désormais être
force de proposition pour la profession. Avec l’équipe nationale, nous oeuvrons
pour aider, informer et représenter tous les stagiaires mais aussi pour
promouvoir notre profession si passionnante, auprès des jeunes et notamment des
étudiants.
L’ANECS vous propose les outils indispensables pour vous aider à atteindre votre
but : devenir Auditeur, Commissaire aux comptes, Expert-comptable. L’association
s’adresse à tous les étudiants en comptabilité supérieure et aux stagiaires
experts-comptables et commissaires aux comptes. Représenter, Informer, Aider,
sont les leitmotivs de l’ANECS :
• REPRESENTER les jeunes de la profession auprès des instances ordinales.
• INFORMER sur le stage d’expertise comptable et de commissariat aux comptes,
l’actualité et la pratique professionnelle.
• AIDER les stagiaires et les étudiants à franchir les étapes du cursus jusqu’au
diplôme.
Retrouvez toutes nos actions et nos outils sur
www.anecs.org et suivez
l’actualité du stage et de l’ANECS sur le groupe Facebook."
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Rémi LAMBERT : Expert-comptable stagiaire (promotion 2001-2004)
Je fais partie de la promo DPECF/DECF
2001-2004 et je suis membre de la bien célèbre ChocoCompagnie !
Après le DECF, j'ai poursuivi vers le DESCF que j'ai eu en 2005.
Cela fait désormais 1 an passé que je travaille dans un cabinet comptable.
Pour vous donner une idée des travaux effectués en cabinet voici une liste non
exhaustive :
Mise à jour de compta (travail basique quand on commence)
Révision de bilan (là ça commence à devenir plus intéressant)
Réalisation de tableaux de bord mensuels (et dire que Chacha nous a souvent
rappelé que c'était à la mode !)
Mission de commissariat aux comptes
Plus de missions exceptionnelles ( procédures de contrôle interne, études sur
des particularités fiscales...)
Tout cela se fait au cabinet mais bien souvent aussi chez les clients, d'où
l'importance de travailler son relationship comme dirait M. Bargain !
C'est très varié et très enrichissant !
Par contre si vous souhaitez intégrer un cabinet en province, les salaires ne
sont pas comparables à ceux donnés par Gilles(*) ! Il faut etre pret à faire des
heures et gagner le SMIC plus des miettes ! Bien sur qu' après ça évolue mais ce
n'est pas la fortune les premières années de pratique ! Mais pour se rassurer on
se dit que c'est un investissement personnel qui paiera plus tard !
Voila pour les infos que je peux partager !
(posté en octobre 2006 sur le site de l'APEA-DECF)
(*) Gilles Langevin ( voir ci-dessous)
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Gilles LANGEVIN: Contrôleur de gestion (promotion 99-2002)
Bonjour tout le monde !
Un ancien qui devient chaque année plus ancien ! Et oui, il parait qu'on peut
rien y faire...Ce n'est pas la toison de Mr Rouffineau qui dira le contraire !
(Bon en même temps, on commence a y avoir droit nous aussi...!)
Bref, ancien de la promo 98/99, je suis sorti de DECF en 2002 puis s'en suivit
la maîtrise AES à St serge et le DESS Contrôle de Gestion de l'IAE de Nantes
plus connu maintenant sous le titre de Master. (Ouaahh ça claque !)
il m'a fallu ensuite environs 5 mois pour trouver un travail. Délai très
variable selon la branche choisie. Il semble qu'en cabinet comptable, ça soit
bcp plus rapide !
Bref, ayant choisi la deuxième voie, cela m'a pris un peu plus de temps ! Mais
je pense qu'actuellement, le contexte est moins difficile.
Pour le contrôle de gestion, pas de secrets, la première expérience, on la
trouve plus facilement à paris qu'ailleurs donc avis aux amateurs
Pour ma part cette expérience s'est déroulée chez Havas Advertising dont le
siège est à Suresnes (Embauché en mars 2004).
Reporting / Budget / Système d'information sont les principaux axes de mon job.
Au bout de 1 an et demi, je me suis retrouvé à la place que j'occupe
actuellement, c'est a dire le même job mais dans une des divisions du groupe
(Euro RSCG).
Plus proche de nos agences, rythme de travail différent, nouveaux chefs et
défilé de personnes célèbres (Etage de la direction oblige...)
DSK, Bolloré, Anne Sinclair, Séguéla ! C'est aussi ça la pub, du grand monde et
de la relation.
Bref, revenons sur terre !
Cela fera 3 ans au mois de mars que je travaille au sein du groupe et envisage
maintenant une autre expérience ailleurs. Je viens de mettre mon CV sur monster
et un cabinet de recrutement m'a déjà contacté pour une place chez Faurecia dans
le département système d'information (place que j'ai refusé !) Et oui avec
l'expérience, c'est aussi l'entreprise qui passe un entretien !
Et le salaire dans tout ça ?
30 k€ est le salaire "moyen" constaté dans la branche pour quelqu'un qui n'a pas
d'expérience (avec des extrêmes selon les formations évidemment...). L'évolution
peut être rapide : mon passage à Euro RSCG m'a permis de passer a 35k€ et, selon
le cabinet de recrutement, ma rémunération sera aux alentours de 40 k€ pour le
prochain poste (17 000 Fr net par mois en gros hors avantages et primes de fin
d'année) .
Après, tous les cas sont uniques mais globalement c'est un bon aperçu.
je suis cependant arrivé dans un contexte moins favorable et il est plus facile
de négocier son salaire de départ aujourd'hui qu'il y a 3 ans !
Voila pour les news et le devenir de nos vieux ! Certes un peu succinct mais
n'hésitez pas une seconde si vous avez la moindre question.
A plus tard et good luck.
PS : Tout le monde connait l'importance de l'anglais mais juste pour info, ici
le téléphone, la boite email et même le chef (pas français) nous parlent en
anglais.
(posté en octobre 2006 sur le site de l'APEA-DECF)
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Elise
BIGOT, Auditrice interne junior dans un groupe automobile (Promo 1999-
2002), posté en mai 2006
J'ai reçu l'invitation pour la soirée du 30 juin qui célèbre la fin des cours et
la départ de M. Chalouni. Je me manifeste donc car j'aurais voulu lui
transmettre tous mes voeux pour lui souhaiter une bonne retraite
J'en profite pour vous donner quelques nouvelles de ma vie active
maintenant, car cela fait un an que je travaille.
Après le DECF, j'ai intégré la filière de l'IUP de Gestion à Angers.(....)
Ensuite j'ai fait le DESS Systèmes d'Information et Contrôle à l'IAE de
Poitiers. J'ai pu effectuer un stage long de 8 mois dans l'entreprise SNECMA à
Châtellerault où j'ai pu appliquer les théories des coûts standards... Très très
formateur, j'en garde un très bon souvenir.
Depuis un an maintenant, je suis auditrice interne junior dans une entreprise
qui "possède" 150 concessions automobiles en France...
Mon métier consiste donc à me déplacer dans les concessions du groupe afin
d'évaluer l'application des principes comptables, en passant par le fiscal, et
plus généralement la gestion...
Encore une activité très enrichissante, car je suis au coeur du métier, avec les
opérationnels, et en relation avec les services comptables... Tout cela passant
par la maîtrise des délais, car nous avons des contraintes de temps importantes,
sans pour autant négliger le contenu car il nous faut fournir des éléments
factuels...
Voila en somme mon maigre parcours à ce jour :-)
Pour vous dire que je suis aujourd'hui encore plus convaincue que le DECF est
une formation complète que je conseille le plus souvent aux gens qui me
demandent mon avis...
Julien BRAULT : Responsable administratif et comptable (promotion 99-2002)
J'ai obtenu mon DECF en 2002, puis
j'ai intégré la maitrise AES. Par la suite, j'ai passé mon DESCF (que je n'ai
toujours pas dans sa totalité) et je suis embauché dans une association sportive
en tant que responsable administratif et comptable.
(......) L'association emploie 25 salariés, gère 2 millions d'euros de budget,
et participe à un championnat au premier échelon national.
Sous l'autorité directe du président, mon poste me permet de toucher à
différents domaines :
- la comptabilité (saisie, règlements, banque, relations avec fournisseurs et
clients),
- le controle de gestion (suivi du budget, analyse des postes du budget, analyse
de la masse salariale),
- le social (contrats de travail, paie, etc.),
- le juridique (création d'une filiale, etc.)...
- et aussi l'administratif et le fiscal (relations avec les collectivités
publiques, la fédération, la ligue, les services fiscaux et organismes sociaux).
Mes connaissances du DECF me sont indispensable pour tous ces domaines, et je me
replonge parfois dans mes bouquins pour trouver des solutions aux problemes
rencontrés sur le terrain. Ce poste me passionne car je touche à tous les
domaines du DECF (même les stats!! comme quoi, tout ce qu'on apprend peut
servir...
), j'ai des responsabilités d'organisation et de prises de décisions très
fréquentes, et je suis en relations permanente avec les salariés et bénévoles du
club.
Bref, voilà pour ma petite expérience, en espérant avoir des nouvelles des
autres, et pas que "professionnelles" cette fois.
(Posté en avril 2006 sur le site de l'APEA-DECF)
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Cédric H. (dit Noodles): Trésorier comptable (promotion 2000-20003)
Bonsoir !
Allez des nouvelles (de moi: Cédric H) pour vous montrer que le decf mène autre
part que dans une file de l'anpe
Moi je suis de la meilleure promo (enfin comme toutes les promos), celle qui
passait son decf en 2003 avec notamment un sujet en fisca sur les bnc
Bref, j'ai intégré ensuite une maîtrise aes, pour moi pas question de descf ou
de trucs comme ça, j'ai cherché un DESS me permettant d'une de valoriser mon
decf et en même temps de me spécialiser dans une domaine de la gestion
financière d'une société. Pour cela j'ai postulé a pas mal de choses, et au
final j'ai atterri a Rennes, a l'IGR pour un DESS gestion de trésorerie. Donc
ici, plutôt de la gestion de bas de bilan, et donc un poste a priori
indispensable dans les grandes entreprises. Alors dur de trouver un stage ? Non,
il a fallu chercher dans les grosses boites où ce poste prend place. Au final je
me suis retrouvé a Issy- les -Moulineaux (.........). La société était Yves
Rocher ou j'ai intégré la trésorerie groupe, la trésorerie quotidienne se
trouvant a Rennes.
A la fin de ce stage, je me suis trouvé armé pour rechercher un emploi. J'ai
donc trouvé une place chez Coty Lancaster (leader des cosmétiques sur le plan
mondial avec des marques comme Adidas, Cerruti, Calvin Klein, Davidoff , etc..).
J'y ai un poste de trésorier comptable. Et oui, la compta se mixe avec ce poste
de trésorier. J'ai des missions de trésoreries (équilibrage des comptes, netting,
cash pooling) mais aussi de compta liée à toutes ces opérations de trésorerie.
Ainsi c'est une voie que certains d'entre vous pourraient suivre vu le nombre
croissant d'annonces recherchant des trésoriers comptables. Alors je suis dans
Paris, c'est l'inconvénient, enfin je bosse entre la Bourse-Opera-et Place
Vendôme, je me plains pas du cadre héhé. Je recherche depuis peu sur Angers en
même temps que mon emploi actuel et je me rend compte là encore que ce poste de
trésorier comptable se développe même dans de plus petites structures.
Alors c'est accessible à tous croyez moi, le decf intéresse vraiment les
recruteurs de dess et en entreprise. mais être bon à l'entretien est
indispensable, normal. et en plus j'ai même pas été trésorier de l'asso (APEA-DECF)
mais me voila dans la trésorerie d'un grand groupe mondial, comme quoi on ne
reconnaissait pas mon talent de mon vivant en decf
(Témoignage posté sur le site de l'APEA-DECF en mai 2006)
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Emmanuelle PEYROT: Responsable des Investissements chez RFF (promotion 1997-2000)
Bonne année 2006 à tous les enseignants des sections DPECF et DECF!
Après avoir exercé 3 ans dans mon poste de comptable "Investissements et immobilisations" à la direction financière de Réseau Ferré de France, je changerai de poste en avril prochain. J’occuperai alors un poste de responsable des projets d’investissements. En espérant que les enseignants et les élèves de DPECF-DECF continuent leur chemin sur la voie de la réussite,
Très sincèrement,
Emmanuelle Peyrot (Posté en octobre 2006)
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Arnaud GIRARD: Responsable de la saisie des ordres dans une société de bourse (promo 2000)
Bonjour à tous,
Je suis inscris sur le forum depuis hier, et je me dis que quand même je
pourrais apporter ma petite contribution.
Alors voilà, pour le sujet "qu'est-ce qu'ils deviennent ?" voilà un peu ou j'en
suis aujourd'hui.
Après le DECF j'ai pu intégrer une Maîtrise AES qui m'a permis par ailleurs de
décrocher un stage dans une petite société angevine nommée B2C FINANCE. Cette
société est spécialisée dans la réception et la transmission d'ordres de bourse
par téléphone.
Vous l'aurez compris, ma partie à moi c'est plutôt la bourse, on peut même dire
carrément la bourse.
Suite à ce stage, j'ai été embauché et je suis maintenant responsable de la
saisie des ordres et du pôle administratif de la société.
Comme quoi, la compta, ça mène pas qu'à l'expertise et au contrôle de gestion.
Cela étant dit, on se rend compte au fil du temps que le DECF c'est tout de même
vachement utile, surtout en bourse (bah oui, en bourse si tu sais pas comprendre
une descente de comptes, t'es mal barré..
)
(posté en octobre 2005 sur le site de l'APEA-DECF)
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Jérome BOURRIS : Cabinet d'expertise comptable
(promotion 1997-2000):
ENTRÉE DANS LA VIE ACTIVE DANS UN CABINET D' EXPERTISE COMPTABLE APRÈS UN D.E.C.F.
En ce qui me concerne, le passage entre le système scolaire et la vie en cabinet a été des plus difficiles.
1 Les problèmes liés aux incompatibilités entre formation et vie professionnelle
a) La comptabilité
Le plus déroutant dès le commencement réside, je pense, dans les différences entre les techniques de travail. Si, à l'école, nous traitons les divers types de sociétés de la même façon, il n'en est pas de même en cabinet. Il faut bien avoir en tête que leur objectif principal est la productivité. Par conséquent, les techniques de travail varient selon la forme de la société (BIC, BNC...), selon le type de mission à effectuer (tenue intégrale des comptes de notre part, simple révision des comptes...) dans un souci de gain de temps.
Exemple 1 : Si, pour le cas général, nous utilisons un journal d'achat, de vente, de caisse et de banque dans un souci de détail des comptes afin de permettre un meilleur suivi, nous utilisons une comptabilité "simplifiée" pour les BNC (uniquement un journal de banque). La raison en est simple et tient à l'imposition de la société : les BNC sont imposés sur la base "Recettes Dépenses". Les opérations d'inventaire (charge à payer...) ne sont donc pas effectuées...
Exemple 2 : La périodicité de saisie des comptes des clients n'est pas la même pour tous et dépend de beaucoup de choses. Ainsi, si une déclaration de TVA mensuelle impose une saisie des comptes mensuelle, nous ne traiterons qu'une fois l'année la comptabilité d'un client non soumis à la TVA au moment de faire la clôture du bilan.
b) Le social
Le pôle social est sans doute le point où le décalage est le plus important. En effet, je qualifie notre niveau de proche de zéro. Il faut connaître les caisses employeurs et salariés (ASSEDIC, AVA, RAM ...) des différents secteurs d'activités (PRO-BTP pour le bâtiment...), savoir remplir les bordereaux adéquates et au bon moment, savoir justifier l'opportunité d'une embauche supplémentaire...
c) Le juridique:
Travaillant dans une petite ville, et la majorité de mes clients étant de petits artisans, le juridique se borne à l'établissement des documents de clôture : rapport de la gérance, affectation des résultats, procès verbal des AG... Dans les plus gros cabinets, un service juridique se charge généralement de tout.
2. La vie en cabinet
Les mots d'ordre sont rentabilité et productivité. Lors de mon entretien d'embauche, le directeur d'agence m'a expliqué que 50% du travail était commercial et que l'aspect technique passait en second plan. Pour monter dans la hiérarchie, le diplôme importe : soyez un bon commerçant en amenant des clients et en proposant aux anciens de nouveaux services (assurance en cas contrôle fiscal, établissement des bulletins de paye...). Il faut travailler pour l'évolution du cabinet. On vous demande d'être autonome rapidement et de prendre des initiatives pour le cabinet. A l'embauche, les salaires sont au plus bas mais les hausses peuvent êtres rapides et substantielles si vous évoluez dans les critères cités précédemment.
CONCLUSION:
Le travail est certes plus varié qu'en entreprise mais cette variété implique des connaissances plus étendues (selon les secteurs d'activités des clients). Je suis dans une petite ville et par conséquent mes clients sont principalement des cafés, des maçons, des menuisiers, des taxis, etc... Des notions telles que emprunt obligataire ou bien fusion ne les concerneront jamais. Je suis donc loin d'utiliser tout ce que j'ai pu apprendre en DECF. Si vous voulez exploiter pleinement votre diplôme, vous devrez travailler dans de grandes villes et vous investir au maximum pour que l'on vous confie des tâches plus importantes.
La formation DECF donne les bases nécessaires (à part pour le social) mais il faut savoir les retranscrire en données directement applicables. Il faut donc savoir traduire ses connaissances théoriques pour les restituer simplement à ses clients ne leur parlez pas de BFR ou d'EBE car ils ne sauront pas de quoi vous parlez et ce qui les intéresse se limite souvent au montant de l'impôt qu'ils auront à payer en fin d'année... Il faut être capable de casser les barrières entre les matières (UV). Lorsqu'un client vous pose une question, vous devez envisager toutes les implications comptables, fiscales, sociales... Je pense que des modules d'adaptation aux techniques de travail en cabinets seraient très utiles dans la formation. En effet, les feuilles de cours ne suffisent pas toujours à remplir les multiples imprimés fiscaux et sociaux souvent peu clair et compliqués.